22.4.08

Kala Nera

Sur notre trajet de retour par la côte (Golfe de Pagassitikos), petite pause à Kala Nera (littéralement les Bonnes Eaux) pour prendre le soleil, faire trempette sur la plage - que les pieds, le vent est très fort - et boire un café frappé en lisant le journal...



Milies

Le village de Milies est l'étape finale de notre parcours avant de rentrer par la côte sur Volos. Sur les photos ci-dessous, la bibliothèque rénovée, une boulangerie charmante, la place centrale désertée à cette heure (celle de la sieste !), la gare (terminus du petit train, donc fermée hors samedi/dimanche) et une vieille maison en ruine située à côté de la gare (trop tard sans doute pour trouver un racheteur ?).






Un dernier coup d'oeil sur le pan verdoyant du Mont Pélion avant de rejoindre la mer...

Saveurs de la région

C'est sur la place centrale de Vizitsa, sous un grand platane, que nous goûtons aux spécialités locales. Vous comprendrez enfin la signification du titre de ce blog : le "Spetzofaï" est une spécialité à base de saucisse, poivrons et tomates (faite à la poêle) ; "Tsitsiravla", ce sont des herbes cuites et relevées au vinaigre et à l'ail, assez piquantes.
Et pour accompagner ces mets, rien de tel qu'un "tsipouro", appéritif assez fort (comme le ouzo ou le pastis) et de la tapenade.
Comme nous avons les yeux plus gros que le ventre, nous commandons aussi des boulettes de viande avec des pâtes faites maison et de la viande de porc sautée avec du fromage et des oignons. Au plus grand plaisir du chat qui finit les restes... C'est vraiment un chat gâté !




Vizitsa

Nous sommes "accuellis" dans ce village par une "giagia" (mamie) qui fait la sieste sous un arbre, entourée de ses chèvres qu'elle vend pour Pâques. On en garde une anecdote croustillante : d'abord, elle demande si je suis la fiancée de mon père, puis comme on lui dit qu'on a une trop grande différence d'âge, elle demande si je ne suis pas sa petite fille. Non, entre les deux ! Juste la fille !
Vizitsa (littéralement "petit sein") est le village de Pélion dont nous gardons sans doute les plus beaux souvenirs, à la fois paysagers et... culinaires.






Pinakates

Petite halte dans le village de Pinakates, où nous apercevons les premières maisons vraiment typiques. Sur la première photo, il s'agit (à gauche) d'une maison rénovée, tandis que sur la deuxième, une maison encore ancienne en train de tomber en ruine... Les maisons du Mont Pélion se classent généralement dans ces deux catégories. Rares sont les maisons rénovées encore habitées, la plupart sont transformées en maisons d'hôtes. Et il y a aussi les nouvelles constructions, qui respectent le style de la région.





Derrière l'église, un discret petit jardin d'enfant...

Nature bucolique

Sur la route du Mont Pélion, la nature est très présente. Cours d'eau, platanes et oliviers, arbres fruitiers, lits de pâquerettes et coquelicots... C'est joli !





Sur la dernière photo, un petit chemin de pierres comme nous en trouverons beaucoup. En grec, "kalderimi".

Ano Lehonia, première halte vers Pélion

Le lendemain matin, nous partons à la découverte des villages du Mont Pélion. Nous avons prévu un parcours en boucle, de la montagne dans la matinée et un retour par la côte dans l'après-midi.
Première halte : le village d'Ano Lehonia. C'est de là que part le petit train assez célèbre qui relie les villages entre eux, à travers la brousse. Malheureusement, il ne fonctionne que le week-end, et nous sommes mardi. Nous le verrons donc à l'arrêt.
Il est rénové mais pittoresque. Ses petites dimensions obligent les voyageurs à se faire face, voyageant perpendiculairement au sens de la marche et séparés par un seul couloir. Un détail que j'ai retenu dans mes guides : les deux rails ne sont séparés que de 60 centimètres !